« L’antisémitisme est une atteinte au Peuple juif, porteur de la sainte Loi de Dieu, c’est donc comme une anti-parole de Dieu, c’est contre Dieu. Nous devons prendre conscience que nous sommes tous non seulement des fils et filles d’Abraham, mais aussi des héritiers de cette Loi donnée à un Peuple pour que nous puissions tous vivre ensemble et heureux, musulmans, juifs et chrétiens. Tout antisémitisme, tout mépris du Peuple juif, est indirectement une négation de cette Loi qui vient de Dieu. »

Mgr Pierre d’Ornellas, archevêque de Rennes et responsable du Conseil pour l’unité des chrétiens et les relations avec le judaïsme

« L’esprit du peuple juif ne peut jamais être éteint ; son lien avec la Torah et ses commandements ne peut jamais être détruit ».

Eva Sandler, 2012

« Nous attendons la pérennisation et l’approfondissement de l’élan prophétique du concile Vatican II. Cet héritage doit être entretenu en permanence. En mai 2023, les évêques de France ont publié un manuel pour « déconstruire l’antijudaïsme chrétien », rassemblant vingt mythes à l’origine de l’hostilité chrétienne envers les juifs. Cela n’avait jamais été fait de la part de l’institution. La fraternité est un combat permanent, c’est valable à l’intérieur du christianisme comme du judaïsme, où prospèrent aussi les préjugés. Théologiquement, Vatican II établit définitivement que l’alliance que Dieu a conclue avec Israël est irrévocable et ne sera jamais démentie. Autrement dit, d’après le dogme de l’Église catholique, Dieu n’a pas supplanté son ancienne alliance au profit d’une nouvelle alliance. Il a conservé la première tout en en ouvrant une seconde. L’Église, en professant cela, a tourné le dos à la théorie de la substitution où Israël serait remplacé par le monde chrétien.C’est fondamental de continuer à enseigner cela car nous, le judaïsme, avons besoin du christianisme pour le message qu’il porte plus largement que nous, tout en rappelant qu’il puise ses racines dans le judaïsme, car, oui, le christianisme est l’enfant du judaïsme. Et nous, juifs, avons donc toujours notre propre mission dans le monde. L’Église catholique a trouvé comment fermer la page de l’enseignement du mépris pour passer à l’enseignement de l’estime, pour reprendre la formule lumineuse de Jules Isaac ».

Haïm Korsia, Grand Rabbin de France, 23 janvier 2024, entretien avec le quotidien La Croix

« Marie est une mère exemplaire ».

Philippe Haddad, rabbin, Prix 2020 de l’Amitié Judéo-Chrétienne de France

« L’ambassade de France à Damas est un lien essentiel ».

Hubert Védrine, ancien ministre des Affaires étrangères

«Nous sommes prêts à travailler ensemble pour que la haine et la violence soient éliminées et que s’ouvrent les portes d’une paix véritable pour tous ceux qui vivent sur cette terre: juifs, chrétiens et musulmans. Nous nous joignons aux chrétiens dans la conviction que les religions peuvent être des forces créatrices capables d’ouvrir des voies qui, autrement, resteraient fermées»

Karma Ben Johanan, historienne des relations judéo-chrétiennes à l’université hébraïque de Jérusalem

« Effacer la différence, c’est effacer l’humanité ».

Le pape François

https://www.lefigaro.fr/actualite-france/le-plus-affreux-danger-le-pape-francois-a-de-nouveau-fustige-la-theorie-du-genre-20240301

« Si on ajoute de l’intelligence, de la culture, alors on peut avancer. Je pense que le Concordat de Metz, Strasbourg et Colmar est à généraliser en France. Il faut absolument que les religions soient formées par l’Etat, qu’il y ait un contrôle. Personne ne peut enseigner la philosophie dans un lycée sans diplômes. En matière d’éducation spirituelle, on doit pouvoir définir une relation avec l’Etat, qui supposerait qu’un certain nombre de choses soient dites, par exemple la contextualisation. Et là nous ferions un travail formidable ensemble, en associant les théologiens, les philosophes, les linguistes, pour une herméneutique. Il y a un travail républicain et universitaire à mener, dans le champ de l’éducation populaire ».

Michel Onfray, philosophe